Le groupe CARSO dont la mission a toujours de garantir un monde plus sain en offrant des services analytiques de pointe à ses clients, accompagne depuis de nombreuses années des agences régionales de santé, des agences de l’eau, des producteurs/distributeurs/traiteurs d’eau comme Véolia, Suez, la Saur et bien d’autres. Les résultats d’analyses ainsi produits permettent aux parties prenantes de prendre des décisions éclairées sur des sujets tels que les contaminations pesticides, médicamenteuses, perfluorés ou encore potabilité tout en les
accompagnants sur des sujets émergeants. Sur les plastiques, la Région Grand Est a lancé une stratégie visant à accélérer la transition vers une boucle de plastique circulaire, en prenant en compte l’ensemble de son cycle de vie, de sa conception à son utilisation et recyclage.
Dans ce contexte, la Région a lancé un appel d’offre, remporté par le groupe CARSO, pour réaliser un état des lieux de la pollution aux microplastiques dans ses cours d’eau. Un site pilote a été choisi au niveau du barrage de Steinsau pour une durée de 18 mois. Le groupe CARSO va déployer sur site, via le CAR, sa filiale locale experte en prélèvement d’eau, un système de pompage associé à une filtration en cascade et mettre en place un système de filet Manta par tractage bateau (à l’image des études réalisées en milieux côtiers) afin de réaliser des prélèvements complémentaires de surface. Sa filiale LSEHL a, quant à elle, développé une méthode d’analyse qualitative et quantitative par spectroscopie RAMAN ainsi qu’une base de données de microplastiques vieillis afin de s’adapter aux conditions expérimentales et ainsi augmenter la précision de l’identification des polymères. L’étude permettra de rechercher l’ensemble des 11 polymères (PA, PC, PE, PET, PMMA, PP, PS, PTFE, PU, PVA et PVC) recommandés par la réglementation AFNOR XP 90-968-1:2023 et l’annexe de la directive (UE) 2020/2184 sur les eaux destinées à la consommation humaine.
En s’appuyant sur cette évaluation des résidus de plastiques dans les eaux superficielles, la région, avec l’aide du groupe CARSO, va tenter, dans un second temps, d’en déterminer les origines. Elle compte également réagir en mettant en place des campagnes de sensibilisation et de prévention, en développant des outils concernant les dépôts sauvages, et en produisant des documents de communication permettant une diffusion didactique de l’information. Informer, c’est aussi éduquer.